vendredi 3 octobre 2008

Fibromyalgie: ESPOIR?


La fibromyalgie aurait-elle trouvé un traitement ?

Un médicament successeur de la gabapentine, le Lyrica, a été accepté par la fédération américaine des médicaments (FDA) depuis décembre 2004. Cette substance, qui n'avait jamais été essayée pour soulager les individus atteints de fibromyalgie, était (et est toujours) utilisée pour traiter les neuropathies, c'est-à-dire les atteintes de la substance nerveuse proprement dite composant les nerfs périphériques.
Il s'agissait de neuropathies liées au diabète ou de neuropathies survenant après une infection par le virus de l'herpès. D'autres indications font également appel au Lyrica : les complications liées aux zona, certaines formes de cancer et de sida et toutes les douleurs que l'on qualifie de neuropathiques car dues à une atteinte des nerfs périphériques. Plus récemment, cette molécule (c'est-à-dire ce médicament) a également été utilisée pour traiter les crises d'épilepsie partielle.

La commission européenne a accordé son feu vert pour mettre sur le marché le Lyrica
(fabriquée par les laboratoires Pfizer), qui est constitué d'une molécule portant le nom de prégabaline.
Il semble que le Lyrica puisse améliorer non seulement les douleurs inhérentes à la fibromyalgie mais également les autres symptômes, et en particulier les troubles du sommeil qui apparaissent au cours de cette affection. Enfin, il semblerait également que le Lyrica ait une action sur les fatigues dont souffrent si intensément les individus atteints de fibromyalgie.

C'est le Dr Leslie Crofford, professeur de rhumatologie à l'université du Kentucky, qui a publié les premières études dans une revue de rhumatologie : arthritis Rheumatism.
L'étude a porté sur 529 patients qui ont reçu soit 150mg, soit 300 mg, soit 450 mg de Lyrica par jour. Le plus souvent, il s'agissait de patientes âgées d'environ 40 ans et présentant des antécédents de fibromyalgie avec en particulier des douleurs allant de faibles à modérées et associées à des difficultés inhérentes à la qualité de leur vie.
Les individus du deuxième groupe ont reçu un placebo (autrement dit rien du tout ou plus précisément un médicament ne contenant aucune molécule active).
Si l'on en croit les participants à cette étude, la prise de Lyrica a réduit très nettement les douleurs
par rapport à la prise de placebo. D'autre part, les résultats sont survenus rapidement. En effet, dès la première semaine de traitement, environ 50 % des individus ont déclaré avoir une amélioration des symptômes.
Il en était de même en ce qui concerne la qualité du sommeil, par rapport aux individus ne prenant que le placebo. (Rappelons que le placebo est un médicament que l'on donne au patient sans leur dire qu'il ne contient aucune substance active).
Enfin, en ce qui concerne la fatigue, les patients participant à cette étude ont également déclaré une diminution très nette de celle-ci.
Enfin des médecins qui font des recherches pour nous soulager et ne pas nous classer dans des pathologies psychiatriques!!!

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